L’apprentissage du japonais peut sembler plus accessible grâce à l’utilisation des romaji, le système de transcription du japonais en caractères latins.
Cependant, cette facilité apparente cache plusieurs pièges qui peuvent mener à des malentendus.
Dans cet article, je vais vous montrer les confusions potentielles liées à l’utilisation des romaji et vous expliquer pourquoi il est crucial de maîtriser les kanji et les kana pour une compréhension précise du japonais
Voici quelques exemples de phrases en japonais où l’utilisation des romaji peut prêter à confusion en raison de l’absence de kanji et de kana :
Kanojo wa ame ga suki desu.
les traductions possibles sont :
- Elle aime la pluie. (En écriture japonaise : 彼女は雨が好きです)
- Elle aime les bonbons (En écriture japonaise : 彼女は飴が好きです ou plus souvent 彼女はアメが好きです)
Kaki o tabemasu
Traductions possibles :
- Je mange un kaki (fruit). 柿を食べます。
- Je mange des huîtres. 牡蠣を食べます。
Kami o kaku
Traductions possibles :
- Se gratter la tête (les cheveux). 髪を掻く
- Écrire le kanji dieu 神を書く
- Dessiner une feuille de papier 紙を描く
Ces quelques exemples montrent que le contexte est crucial pour comprendre correctement une phrase en japonais car cette langue est riche en mots homophones.
À l’écrit, l’utilisation des kanjis et des kanas permet de lever une grandes parties des doutes créés par l’utilisation des romaji.
À l’oral, c’est le contexte qui permet de différencier les mots et surtout vous avez la possibilité de demander à votre interlocuteur plus de détails. Ce qui n’est pas possible sur un livre.
Donc si vous souhaitez apprendre le japonais de façon globale, abandonnez au plus vite l’usage des romaji.
Par contre, si vous voulez apprendre le japonais uniquement pour vous exprimer à l’oral, les romajis sont fait pour vous.
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